Sarko et le « connard »
« Ce Copé est vraiment un connard » c’est la réaction de Sarkozy après la lecture de l’interview du président du groupe UMP à l’Assemblée, parue dans le dernier numéro de « Paris Match ». il faut dire que, pour une fois, l’ancien ministre délégué au Budget n’a pas fait dans la langue de bois.
Il commence par se définir comme « un ambitieux » qui a rappelé dernièrement au chef de l’Etat qu’il a dix ans de moins que lui. Il s’en prend ensuite au « plan Borloo sur l’exclusion, qui a coûté 3 milliards d’euros », en concluant par cette question : A l’arrivée combien de pauvres en mois ? » Il propose, sans consulter personne, de supprimer « des tas d’organismes inutiles, comme le Centre d’analyse stratégique », qui dépend du Premier ministre. Il ose prétendre qu’il ne sait pas si la commission d’enquête sur les conditions de libération des infirmières bulgares doit entendre ou non Cécilia Sarkozy.
Enfin, Copé laisse entendre que les députés auront du mal à voter la TVA sociale, « séduisante intellectuellement, mais qui « pose juste le problème de l’inflation ».
« ce n’est pas lui qui décide, a ajouté Sarko. Copé tente d’exister mais, quand les choix seront faits, il n’aura qu’à exécuter. Point à la ligne. »
Cela dit évidemment au nom de la revalorisation du rôle du Parlement.
Le canard enchaîné. aout 2007
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